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Gaëlle Molina : votre naturopathe, sophrologue et bien d’autres !

La clameur des voitures et des oiseaux habille la rue de la République, artère centrale de Saint-Cyprien depuis le Pont Neuf. C’est dans cette allée connue de tous, vivante et commerçante, que Gaëlle Molina a installé en 2017 son local. Elle habite en Ariège, où elle exerce aussi son champ d’activités… Eh oui, parlons de champ étendu, car Gaëlle est hygiéniste naturopathe, sophrologue, relaxologue, énergéticienne, praticienne en hypnose et de surcroît, professeure de yoga.

Au commencement, le magnétisme

Elle a commencé à  s’exercer tout d’abord avec le magnétisme, sur la famille et les amis, par curiosité. Les résultats se sont montrés encourageants, ce qui l’a poussée à se former, notamment auprès du Gnoma, qui dispense stages et formations. Elle a voulu pousser ses recherches et ses spécialités au niveau du corps, l’amenant à se professionnaliser en tant qu’hygiéniste en naturopathie, son activité principale. Gaëlle déclare qu’à partir de là s’est lancée “une recherche dans un puits sans fond”, tant les disciplines d’accompagnement en bien-être étaient nombreuses et fécondes. Elle s’est tournée vers l’hypnose, la sophrologie et la relaxologie, et enfin, pour combler le tout, elle a suivi une formation de professeure de yoga. Quand elle dessine la rétrospective de sa recherche et de la composante qui relie toutes ses activités, Gaëlle estime sans hésiter que sa dominante, “c’est la gestion du stress et des émotions”.

Des disciplines consciencieuses

Aussi, Gaëlle n’hésite pas à rappeler que le métier nécessite des séances longues. Celles-ci peuvent durer entre 1h30 et 2h, afin de laisser le temps à la personne de poser ce qu’elle a à poser, de l’écouter et de la connaître, ce qui est d’une importance considérable. Pour Gaëlle, son accompagnement va passer initialement par cette conversation, et ce besoin de discuter. “Les gens ont besoin d’aide et de temps, ça ne peut pas être expéditif”, ajoute-t-elle.

En Ariège, sur son lieu de vie, elle travaille en collaboration avec le réseau DAC, une association régie par l’ARS, en tant que sophrologue et relaxologue à domicile. Elle est présente notamment pour le public en fin de vie (atteints de cancers ou de pathologies lourdes), à l’hôpital Pôle de vie, à la demande des neurologues. Elle propose un accompagnement pour l’endométriose avec de la phytothérapie et de l’aromathérapie, mais aussi par la sonothérapie avec un bol tibétain. Ce travail, elle l’effectue soit en cabinet lors d’un entretien individuel, soit en collectif, surtout pour la partie sophrologie et les cours de yoga. Bien sûr, il lui arrive aussi de pratiquer en visio, selon la volonté de la clientèle, ce qui facilite ce jonglage entre les deux lieux d’activité !

“Le plus souvent, en fin de semaine, je suis sur Toulouse, surtout avec mes cours de yoga le samedi. Le reste du temps, je suis en Ariège, soit en visio, soit chez mes accompagnants avec le réseau DAC, ainsi que sur les ateliers que j’anime.”

Dans son secteur d’activité, Gaëlle préfère toujours poser un cadre lorsqu’elle vous reçoit et rappeler le principal : elle n’est pas une magicienne ni une docteure. Tout ce qu’elle fait ne va qu’en accompagnement de la médecine classique, et ce sont d’ailleurs parfois les psychologues, les kiné ou les médecins qui la recommandent. Elle n’établit pas de diagnostic, elle propose juste un complément. Certaines personnes sont plus réceptives que d’autres aux médecines alternatives comme l’hypnose.  Parmi ses secteurs d’activité, la naturopathie reste par ailleurs le plus protocolaire, et c’est la raison pour laquelle ses autres activités gravitent autour de celle-ci. L’essentiel repose, du reste, sur le cadre d’écoute, la présence, la bienveillance, l’absence de jugement et la confidentialité, dans une quête de transparence. Gaëlle rappelle : “Ne prenez jamais ce que je vous dis pour acquis, faites l’expérience par vous-mêmes”.

Saint-Cyprien, en parlant de cadre, en est un de choix aux yeux de Gaëlle. Avant qu’elle ouvre son cabinet, lorsqu’elle venait sur Toulouse, c’était là qu’elle avait ses amis, dans la rue même de son cabinet. Et aujourd’hui, elle se fera un plaisir de vous y recevoir dans l’esprit du quartier : avec bienveillance, convivialité, et pour votre bien-être.

Anatole Williame