La Galerie du Château d’Eau bientôt de retour après l’exposition Ce que les yeux ne saisissent ?
La Galerie du Château d’Eau, célèbre galerie de photographie d’auteur, est en chantier depuis début 2024. Et après cette longue période de travaux qui ont changé le visage de Saint-Cyprien (ou du moins de son entrée, à la sortie du Pont-Neuf), le résultat approche enfin !
Coup de frais pour la Galerie
Le lieu historique, inauguré par le photographe Jean Dieuzaide, avait grand besoin de rénovation pour continuer de briller comme un phare sur sa position du 1er Place Laganne. Pendant la fermeture, les locaux ont été temporairement déplacés au 58 Allées Charles de Fitte, à quelques pas de la place intérieure Saint-Cyprien. Pour l’instant, la réouverture du château d’eau est prévue pour novembre 2025.
Des expositions maintenues
En attendant, vous pouvez retrouver une exposition consacrée à Anaïs Tondeur jusqu’à la fin de l’été, c’est-à-dire au 31 août. Ce que les yeux ne saisissent est le fruit d’un travail délicat. En effet, Anaïs Tondeur vise à montrer le lien interdépendant qui unit toute la trame du vivant ainsi que l’activité et l’existence humaines. C’est une enquête par l’image, une forme d’art qui se veut politique. Notamment dans le lien entre les procédés écologiques et les procédés photographiques dits analogiques. Dans ses clichés se rencontrent les êtres et éléments que l’on ne voit habituellement pas, ce qui est d’ordinaire invisible et ne devrait pas l’être.
Ce que les yeux ne saisissent : observer le vivant, même invisible
Pollution atmosphérique, contamination nucléaire, toxicité des sols… ces conséquences de l’activité humaine sur la nature ont aussi un effet sur l’Homme. Sa santé, son stress, les substances létales laissées à l’air libre ou dans le corps des plantes : tout peut être retrouvé et vu au travers du travail d’Anaïs Tondeur. Et jamais dans une perspective nihiliste, ni idéaliste. D’abord témoin, elle prévient aussi du désastre écologique via une approche anthropologique. À l’heure où les canicules s’enchaînent, voir le monde par le prisme de son œuvre remet en perspective notre rapport à notre environnement.
À voir jusqu’au 31 août à la Galerie du Château d’Eau quartier Saint-Cyprien !
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