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Municipales : elle choisit Saint-Cyprien pour lancer sa campagne

Les municipales se préparent à Toulouse, et la bataille s’annonce serrée. Les partis commencent à placer leurs pions et les candidats à arpenter le terrain. Nadia Pellefigue a donné son coup d’envoi à Saint-Cyprien.

Elle a promis des pique-niques citoyen, des réunions autour d’un café dans chaque quartier toulousain, des ateliers créatifs partout dans la ville rose et même un grand meeting à l’approche de l’échéance électorale… Mais pour commencer sa campagne, c’est le quartier Saint-Cyprien que Nadia Pellefigue a choisi. La candidate a invité la presse et ses sympathisants à la rejoindre dans une cave du «Café de Toulouse». Faut-il y voir des symboles ? La volonté de marquer dès le départ son attachement à un quartier à la fois populaire, riche culturellement, et vivant? Certainement. Sans doute Nadia Pellefigue estime-t-elle aussi que le potentiel de sympathisants est assez haut dans le quartier. En tous cas, l’accueil ne le lui a pas été défavorable.

Pas PS, mais progressiste, écologiste et social

C’est de cette façon-là qu’elle s’est immédiatement présentée. N’en demeure pas moins que cette femme de 40 ans est bel et bien proche du PS depuis des année. Nadia Pellefigue n’est autre que le numéro 2 de l’Hôtel de Région. Vice-présidente du conseil régional. Ce jour-là à Saint-Cyprien, elle a confirmé qu’elle n’était pas la candidate du Parti Socialiste. Il s’agit d’après elle, d’un think tank baptisé UNE, comme Une nouvelle énergie, et qualifié par la principale de « mouvement citoyen progressiste, écologiste et social ». Mouvement via lequel elle entend « fédérer les forces de progrès par le biais d’une méthodologie participative, collaborative ».

On en est où des candidatures pour les municipales à Toulouse ?

Le PS doit encore trancher entre deux candidats : le sénateur de Haute-Garonne, Claude Raynal, et le conseiller municipal d’opposition, Romain Cujives. C’est donc dans ce contexte que Nadia Pellefigue se présente comme une alternative au parti socialiste. A droite, Jean-Luc Moudenc n’est pas encore officiellement candidat à sa succession, mais le suspense est mince. La République en Marche et Le Modem ont de leurs côtés présenté « Toulouse et Moi », une association dont le but est de réfléchir à un projet pour la ville. Et en attendant d’autres initiatives voient le jour. De nombreuses plateformes participatives, ou mouvements citoyens, comme « Archipel Citoyen » – qu’Europe Ecologie les Verts s’est engagé à rejoindre – ont été lancés.

 

 

Photo credit: Kodak Views on Visualhunt.com / CC BY

Photo credit: marsupilami92 on Visual Hunt / CC BY

Texte by Milia Legasa