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Retour sur Détours de Chant

Le week-end dernier s’est achevée la 22e édition du festival Détours de Chant. L’association éponyme a pour l’occasion invité 39 artistes sur les deux semaines de festivités. Ils ont chacun été dispersés dans la ville rose, que ce soit au Bijou, au centre culturel Saint-Cyprien, à la Cave Po’ ou encore bien d’autres lieux.

Du 24 janvier au 4 février, l’opportunité était donnée de voir se produire sur scène toutes sortes de formations qui avaient toutes un point commun : la chanson, et francophone de surcroît. 

Un festival à la croisée des genres

Détours de Chant ne se contente pas d’inviter des artistes majeurs, comme on peut en voir régulièrement dans la ville rose. L’essentiel, pour le festival, est de croiser les genres, d’être un moyen d’expression pour les artistes émergents à travers divers lieux (au nombre de 22 dans toute l’agglomération toulousaine !).

On parle de « mettre en lumière des connivences, de bousculer les habitudes ». Détours de Chant cherche à rendre visible des talents et d’aller à la rencontre de nouveaux publics. Une démarche dynamique qui mène aux quatre coins de la ville.

On aura ainsi pu assister au Bijou à un total de cinq concerts sur la même journée.  « Les Coups de Pousses », où cinq artistes différents se sont produits. Notamment La Fé (guitare-chant), Bercé (guitare-piano-chant), Arbas (ukuklélé-chant), Malo Texiter (guitare-chant) et Rat’Shak (piano-chant). Pour les connaisseurs, se trouvaient aussi Nicolas Jules à la médiathèque José Cabanis, les deux chanteuses de Crolles au Théâtre du Grand Rond, ou encore Corentin Grellier à la médiathèque d’Empalot. Les trois concerts étaient gratuits et sans réservation. Et ils étaient loin d’être les seuls.

Du chant, mais pas que !

La liste complète des artistes qui se sont produits est encore disponible sur le site de Détours de Chant. Vous verrez que, pendant ces deux semaines, la voix s’est mélangée à toutes sortes d’instruments. Formations musicales et spectacle vivant étaient également au rendez-vous. Si les financements publics pour le monde de la culture se réduisent, l’association et ses bénévoles ne reculent pas devant le challenge. 

Une 23e édition du festival devrait être attendue pour l’horizon 2024.

Anatole Williame