Mur-digue, le cours Dillon protège le quartier Saint-Cyprien des crues de la Garonne, à l’instar du port Viguerie.
Le mur-digue d’Arthur Dillon
Le cours Dillon est un ouvrage voulu par l’archevêque de Toulouse Arthur Dillon en 1756. Son but est de préserver Saint-Cyprien des inondations du fleuve. De fait, celles-ci peuvent être redoutables pour le quartier. La terrible crue de 1875, qui passa outre le mur-digue, reste ainsi encore dans les mémoires.
Le cours Dillon a été érigé à l’emplacement d’une ancienne promenade, le quai des Ormes. Il domine la Prairie des Filtres. Autrefois une île marécageuse, cette zone peu à peu ensablée fait office de filtre naturel à l’eau puisée par le château d’eau. Son nom provient d’ailleurs du système de filtrage et de pompage de l’eau la reliant à ce dernier. En effet, des galeries filtrantes courent sous le site.
Un jardin apprécié
La prairie est accessible depuis 1844 grâce à un imposant escalier. En 1976, après quelques aménagements, le lieu se transforme en jardin public très prisé par les habitants du quartier et par les Toulousains. Ici, on peut profiter d’un superbe point de vue sur le Pont Neuf et le quai de Tounis. D’importants événements culturels, à commencer par le festival Rio Loco, et des rassemblements politiques prennent régulièrement place dans cet espace verdoyant.
Tous les étés, à l’occasion de Toulouse Plage, la prairie devient le lieu de ralliement et de détente des Toulousains. Elle a de fait tout pour contenter le vacancier : un boulodrome, une base de jeux, et même un club de ski nautique.
L’ensemble formé par le cours Dillon et la Prairie des Filtres constitue donc un lieu de promenade idéal au sein de Saint-Cyprien, le meilleur quartier de Toulouse.
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