Vous l’aurez peut-être vu en prenant le métro ; Tisséo en a fait un spot vocal et l’a affichée partout en ville. Ce dimanche 5 novembre, c’était la course des Bacchantes, au départ de la Rue Viguerie à Saint-Cyprien. Une course qui collecte des fonds et soutient la prise en charge des cancers de la prostate.
Une course qui fait (malgré tout) sourire
Cette course « pas sérieuse pour une cause sérieuse » n’hésite pas à rappeler son identité visuelle par une petite fantaisie : tous les participants, qui devaient être âgés d’au moins 16 ans, étaient invités à porter une moustache (qu’elle soit naturelle, collée ou dessinée) !
Le tracé de la course, en deux tours, visait à traverser le quartier Saint-Cyprien jusqu’au Pont Saint-Pierre. Une fois sur la rive Est, il fallait longer la Garonne par les quais jusqu’au Pont Saint-Michel, et remonter ensuite le long de la Prairie des Filtres jusqu’au point de départ Rue Charles Viguerie.
Une course pour une bonne cause qui s’est faite sous la météo changeante d’un dimanche de novembre… Et sous le signe du port de la moustache. Que l’on fasse les deux tours en courant sur 8km, ou qu’on ne marche que sur un tour de 4km, un échauffement collectif a eu lieu à 9h45 du matin, puis le top départ à 10h. Ce nouveau tracé par rapport à l’édition précédente a permis à la fois d’admirer la vue depuis les quais mais aussi sur le centre historique de Toulouse.
Un succès qui se répète
Au bout d’une heure et demie de sport dans la bonne humeur, les récompenses ont été remises et un discours de remerciement a été prononcé par l’association des Bacchantes, présidée par le docteur Bernard Benayoun. Un buffet a permis à tous et toutes de se restaurer et de profiter d’une pause bien méritée après la course. C’est un nouveau succès pour une course contre le cancer au départ de Toulouse, qui rend la perspective de prochaines éditions enthousiasmante. Il est d’ailleurs à noter que trois autres courses des Bacchantes ont lieu ce mois-ci en France. D’abord le 11 novembre à Paris, puis simultanément à Aix-en-Provence et Nantes le 19 novembre.
Anatole Williame