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Lorsque les bornes en plastique entravent la rue Sainte-Lucie

Les aménagements urbains de Toulouse sont légion depuis quelque temps. Le passage à sens unique du Pont Saint-Pierre et de la rue de Cugnaux, le changement de circulation des bus dans le centre-ville… À Saint-Cyprien, récemment, c’est la rue Sainte-Lucie qui est passée à sens unique. Elle relie Fer à cheval avec la rue des Arcs Saint-Cyprien, et ce changement circulatoire ne s’est pas fait sans quelques modifications temporaires…

Des bornes polémiques

Le balisage par bornes de sécurité en polyéthylène, celles-là même qui pavent les rues de leur blancheur, sont très loin de faire l’unanimité. Leur apparence est déjà considérée comme un exemple de mauvais goût. Leur prolifération, quant à elle, tend à agacer les usagers de la voirie.

Le passage à sens unique a été mis en place pour aider les vélos et deux roues à circuler sur une meilleure voie cyclable à l’écart des voitures. Ce ne sont que des aménagements éphémères, le temps que d’autres plus durables soient mis en place. Mais il y a un mais : la matière du polyéthylène étant de faible qualité (et très peu écologique), le moindre choc les déforme, les renverse, et cause des accidents.

Un balisage risqué ?

Avec cette piste cyclable nouvelle mais rendue minuscule par la présence de ces pôtelets, quelques incidents isolés ont mis en danger les usagers, et endommagé leurs véhicules ; ironique pour un balisage fait pour renforcer la sécurité routière. L’adjoint au maire chargé des nouvelles mobilités, Maxime Boyer, assure que d’autres pistes pérennes sont étudiées et que ce système ne sera pas généralisé. Au boulevard de la Marquette, par exemple, des rondelles au sol en ciment, amovibles, résistantes et plus sécurisantes ont été mises en place. Maxime Boyer admet, de plus, que l’entretien des balises de sécurité mérite d’être revu, d’autant que les voitures les écrasent, et que chaque borne autorelevable coûte entre 40 et 70 euros.

Anatole Williame