La célèbre galerie photographique du Château d’Eau à Saint-Cyprien a réouvert ce samedi 22 novembre, après un an et demi de travaux

Nouveau parcours, nouvelles ailes et visites du jardin, le lieu n’est pas seulement comme neuf ! Il est entièrement repensé. L’entreprise Cousy Architectures a dû combiner le respect de cette architecture traditionnelle et cylindrique avec le respect des normes d’accueil actuelles, pour un total de 4,2 millions d’euros de budget. À l’occasion de cette inauguration, le vernissage de la prochaine exposition, « L’humus du monde » de Sophie Zénon, s’est déroulé la veille au soir, le vendredi 21. Petit retour sur ce moment !

Se (ré) approprier l’espace

L’exposition vous fait déambuler sur les deux étages et toute la galerie du château d’eau. L’artiste a réfléchi sa scénographie en fonction de cette idée architecturale propre à la disposition des lieux : le cercle, et tout ce qu’il évoque. Absence de commencement et de fin, autrement dit, les cycles, celui de la vie et de la mort… Ainsi, l’exposition s’étend sur trois espaces avec plus de cent œuvres à découvrir. Un véritable parcours de vie, qui épouse le microcosme de l’intimité et le macrocosme d’événements historiques, la question du passage du temps… Sophie Zénon a donné vie à toutes ces thématiques mémorielles, réparties sur une chronologie de vingt ans de créations photographiques. Et, à cette occasion, l’artiste a proposé une visite guidée de son exposition pendant la matinée du 22 novembre ! Quelle meilleure médiation qu’une immersion dans un univers poétique, sensiblé mais acéré, aux côtés de celle qui l’a perçu et imaginé ?

Un échange marquant avec l’artiste

Plus tard dans la journée, au Chapeau Rouge (qui se situe au niveau du Centre culturel Saint-Cyprien), quelques échanges ont porté sur la genèse de l’exposition et le parcours de Sophie Zénon, menant à cet Humus du monde. Puis la discussion a évolué et porté sur un deuxième thème : « L’herbe aux yeux bleus », où l’art a rencontré les sciences avec, aux côtés de l’artiste, Magali Blénet et Lauren Dalon, et avec une modération de Léo Martinez.